Nov-Déc 2019: ...en bref à Kadjalla

Les femmes de groupes d'épargnes

Dans le cadre du projet financé par le Fonds Canadien (FCIL) on peut retenir ces dernières semaines une serie d'activité qui ont été réalisées. En effet du 11 au 16 novembre 2019, il ya eu deux vagues de formation des membres de groupes d'épargne (GE) dans le canton de Kadjalla. Constitués majoritairement de femmes, ces membres ont été formés pendant trois jours sur l'importance de dénoncer les mariages précoces et forcés et aussi l’intérêt d'être autonome à travers des activités génératrices de revenus afin d'être plus épanouie et de contribuer au développement de sa communauté.

 

Toujours dans le canton, après les habitants du village de Kouatakou, c'est le tour de ceux de Kadjallim d'avoir droit à leur séance de projection de film portant sur les mariages  précoces et forcés.

Les enfants du canton sont également bénéficiaires des activités financées par le fonds canadien car ils sont les victimes les plus touchées par les mariages précoces et forcés. A travers ces causeries éducatives ils apprennent les voies et moyens de dénonciation. Ils se preparent très tôt et contribuent à lutter contre ces fléaux qui minent la société. 
Toujours dans le cadre du projet, une deuxième émission radiophonique a été animée le 9 décembre 2019  par l'équipe locale sur la radio Sama de Niamtougou. A travers cette émission, la question du "genre et développment" a été abordée. Ce qui a permi de sensibiliser les auditeurs de la préfecture de doufelgou et ses environs sur l'importance de tenir compte du genre à tous les niveaux et d'impliquer surtout les femmes dans la sphère de prise de décisions.